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21 novembre 2007

Ces pieds sont faits pour marcher

velibEn sortant de l'école, je commence par raccompagner Mathieu jusque chez lui puisque ça fait un moment que je ne l'ai pas vu, et plutôt que de prendre la 3 et de rester planté à Réaumur-Sébastopol si la 4 ne fonctionne pas, je préfére remonter l'avenue de la République pour prendre la 2. Je laisse passer une première rame, pleine comme un oeuf, et parce que "la prochaine n'est que dans 5 minutes". Mais impossible également de pénétrer dans celle-là à moins de piétiner mon prochain, ce qui n'est pas inscrit dans mes gênes. Je remonte à la surface et part en quête d'un Velib'. Ou plutôt : d'un Velibre.

En longeant le boulevard de Belleville, je fais un arrêt par le Paris-Store pour faire une provision de nougat chinois (composition : cacahuètes, sucre, farine, huile). J'invente une nouvelle tarification : une station de Velib' vide = un dé de nougat. Au bout de trois, j'arrête, écoeuré. Place du Colonel Fabien, je prends la direction du Canal St Martin à la recherche d'un deux roues en bon état. Malheureusement, entre ceux qui ont déraillé et ceux qui sont crevés, j'ai du mal à trouver mon bonheur. Je me casse encore les dents au début de l'avenue de Crimée, avant de m'enfoncer dans le XIXème. Rue Armand Carrel ? Je ne savais même pas qu'elle existait. Je pousse jusqu'à la mairie. Ca doit quand même bien faire une heure que je déambule. Faux espoir rue Petit : deux Velib' en bon état, mais cette fois-ci c'est la station qui ne marche pas. Sur les conseils d'un habitant du quartier, je prends la direction de la rue Hautpoul. Je m'enfonce ? Peut-être. J'aime bien aller jusqu'au bout de mes erreurs. Et j'adore marcher, même si c'est lundi matin, qu'il ne fait pas beau et que je suis parti de chez moi depuis une heure et demie maintenant. Nouvel espoir au métro Ourcq : un Velib' en parfait état. Si parfait qu'en fait, quelqu'un l'a déja loué et enchainé à la station. Je remonte jusqu'à la porte de Pantin : au pire, je prendrai le PC. Et c'est alors que j'ai perdu tout espoir  que je finis par trouver un deux roues qui n'attend que moi. Il y en a même plusieurs.  C'est incroyable, ça. J'aurai dû marcher de Menilmontant à la porte de Pantin pour trouver un vélo de libre.

Pourtant, le soir venu, et même si une ampoule s'est déclarée sous mon pied gauche, je suis prêt à remettre ça. Pinback joue à la Maroquinerie, et ça vaut bien quelques kilomètres supplémentaires, assez ridicules par rapport à ceux que le groupe a dû faire, entassé dans un van, pour venir nous rassurer sur leur sort (le dernier album n'est pas leur meilleur). Je monte l'avenue Gambetta, je tourne rue de la Bidassoa avant de m'engager rue Boyer. A chaque foulée supplémentaire, je sens mon coeur battre un peu plus fort. Pinback. Pinback. Pinback. Pourvu qu'ils ne soient pas restés bloqués sur le périphérique. Sinon j'immole un Velib' en rentrant. Si j'en trouve un.

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Commentaires
V
Ecoeuré après 3 nougats chinois ? Tu manques d'entraînement...
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