Diogènisation

Il y a quelques semaines, j'ai l'occasion de discuter avec Dominique A. à la sortie d'un concert, et il me vante les mérités d'un groupe américain que lui ont fait découvrir ses camarades de tournée. Je me promets de le noter quelque part et évidemment le lendemain je l'ai oublié. Heureusement, en me promenant sur le site qui lui est consacré, je tombe sur un billet qu'il a récemment posté et sur lequel il fait également mention des américains en question : Beauty Pill. Je me rends sur leur page myspace et je découvre Ann The Word, un nouveau morceau que le groupe a mis en ligne. C'est lent et hypnotique comme un vieux Pram, mais ça ne vous lâche plus pendant 6 minutes, avec une voix de femme qui vient se poser tout en douceur sur la mélodie et une section de cordes inattendues vers la fin (et du banjo aussi, oué, du banjo !). J'ai immédiatement écouté les autres morceaux, mais aucun ne m'a fait le même effet. alors j'ai remis Ann The Word jusqu'à l'écouter en boucle puisque son côté répétitif s'y prête bien. Et je suis toujours sous le coup de sa magie. Apparemment, Beauty Pill va publier un nouvel album cet année sur un label qui d'habitude ne fait pas dans la dentelle : Dischord. Cet album, il faudra le surveiller de très très près. Car si tout est du tonneau de Ann The Word, je risque de m'y noyer de bonheur.