La beauté du diable
L'espace d'un instant, je me suis cru dans Halloween III, quand la diffusion d'une publicité à la télévision incite les enfants à enfiler un masque meurtrier. Dès les premières secondes de musique, je me suis immédiatement tourné vers l'écran, fasciné. Je connaissais cette mélodie par cœur, et pour cause : ella a saucissonné tous les albums que j'ai écoutés sur Spotify pendant près d'un mois. Ce n'était que 15 secondes à chaque fois, mais il ne m'en a pas fallu plus pour démarrer au quart de tour. Voilà comment j'ai été hypnotisé par le nouveau clip de Christophe Willem.
Il m'a bien fallu 30 secondes supplémentaires pour parvenir à briser le charme (le fait de découvrir l'horripilante Super Nanny à ses côtés m'y a bien aidé) et quitter la pièce, affolé. Sony est en train de tester des méthodes de marketing subliminales. Vous croyez écouter gratuitement de la musique sur internet, mais en fait vous êtes pré-conditionnés à la sortie de Caféine. Le même gimmick électro diffusé en grande surface et vous vous réveillez après avoir passé la caisse, l'album à la main. Des savants fous sont en train de manipuler nos cerveaux. Y aura t-il quelqu'un pour les arrêter avant le 25 mai prochain, jour de cette nouvelle Apocalypse ? Amandine, s'il te plaît, délivre-nous du mal.